2024 - Théâtre du roi de Coeur/Bergerac
Maud Bouchat
Tout commence avec la nécessité d’envoyer une lettre au président, par impossibilité totale d’imaginer de faire la guerre à qui que ce soit. Mais le facteur est impossible à rattraper, il est à vélo lui, il roule trop vite, il se fait alors tirer dessus avec un pistolet à eau (faut pas croire, il y a aussi de la cruauté dans le clown). Eau qui finira par noyer un coquelicot qui se trouvait juste là. Juste pas au bon endroit ni au bon moment. (Ca arrive.)
Pour le faire revivre, il faut faire une cérémonie. Suffisamment costaude pour écarter la mort. Il faut appeler la vie très fort. Comment ?
“Un jour, je me suis fait une promesse, celle de continuer, toujours, avec obsession, à porter haut les couleurs de la naïve et belle Bêtise, celle de l’enfance, celle des gens simples, des gens qui doutent et de ceux qui sont à côté de leurs pompes. C’est une déclaration d’amour. C’est un combat. Clown-soldat je serai. Soldat de la tendresse. C’est mon champs de bataille : J’ai déclaré la guerre à la suffisance, à l’écrasement, à l’agacement et à l’indifférence.”